Ils illustraient cette année l’univers de la bande dessinée, et avaient été réalisés par une soixantaine de concurrentes de 15 à 25 ans, belges, hollandaises, allemandes et espagnoles.
Parmi les membres du jury, formé de maîtres chocolatiers et de personnalités du monde gastronomique, on remarquait, pour sa connaissance du monde de la bande dessinée, Paule Fostroy, scénariste de BD et en particulier de « A travers les montagnes » , qui relate la vie de Saint Josémaria Escrivá.
Plusieurs équipes sont venues réaliser leur montage au Centres de rencontres de Dongelberg au cours d’un stage de quatre jours qui a précédé le concours. Parmi elles, les candidates du Chêneau venaient de faire leurs premières armes en chocolaterie. Les participantes ont apprécié l’ambiance accueillante, l’esprit de travail et d’entraide. Le chocolat est une matière très délicate qui requiert un soin minutieux et beaucoup de patience, il faut commencer et recommencer sans cesse, mais le résultat en vaut la peine. Egalement au programme du stage, des moments de formation chrétienne et des échanges entre les groupes des différents pays ; le langage des sketches est universel, comme on l’a vu le jour de l’anniversaire d’Ineke, professeur de l’école Europrof à Tilburg, qui a gagné le premier prix dans la catégorie « Professionnel ».
Le stage a été marqué, dit l’organisatrice, Marie-Paule Schnackers, par un leitmotiv ambitieux : lancer une épidémie de joie et de service pour transformer le monde. Ce qui s’est encore matérialisé le matin même du concours, lorsqu’un montage s’est brisé au cours du transport : plusieurs membres de groupes concurrents se sont précipités pour aider à réparer la pièce.
Une équipe du « Centro Educativo Fuenllana » (Madrid, Espagne) a reçu le prix de la ville de Jodoigne, pour son évocation du drame de Haïti : des héros de BD réclamaient de l’aide pour les sinistrés. M. Corbisier, conseiller communal, s’avouait touché par la sensibilité et le sens de solidarité de ces jeunes.
Le concours européen de montages en chocolat est né au début des années 90, du souci de promouvoir l’emploi des femmes dans un secteur où elles sont sous-représentées, et de favoriser les échanges transnationaux. Des centaines d’élèves de sections de pâtisserie-chocolaterie de différentes écoles belges, ainsi que de centres de formation de différents pays d’Europe, y ont participé depuis lors.
