Le prélat en France : "Le chrétien est appelé à être joyeux" (Paris, le 2 août)

Le prélat de l’Opus Dei récemment élu, Mgr Fernando Ocariz, est arrivé mardi 1er août à Paris pour une visite pastorale de quatre jours. Au programme de sa première matinée dans la capitale, plusieurs rencontres avec ses filles et ses fils de l’Opus Dei…

Mgr Ocariz nous rappelle qu'il est possible d'être joyeux dans les moments difficiles.

« Lorsque j’ai su que le Père venait, je me suis précipitée sur internet pour changer mes billets de train », raconte Sofia, 31 ans. D’autres, sur la route des vacances, ont fait escale à Paris pour rencontrer le nouveau prélat de l’Opus Dei que tous considèrent comme « un peu Français », parce qu’il est né ici.

Quelques heures après son arrivée, les centaines de personnes réunies autour de lui ont découvert l’un des messages importants de sa visite pastorale : Mgr Fernando Ocariz est venu nous encourager à être joyeux !

La souffrance n’est pas la tristesse !

Ce mercredi matin, première journée de la visite pastorale, le prélat a donné rendez-vous à ses filles à Fontneuve, un centre de l’Opus Dei situé à Neuilly (92) qui propose des activités spirituelles et culturelles pour les jeunes.

Ses premiers mots laissent deviner le message important qu’il est venu transmettre : joie, bonne humeur, sens de l’humour… Pourquoi ? Parce que nous sommes aimés de Dieu !

Dans l’assistance, chacune pense sans doute aux souffrances et difficultés qui parfois font perdre cette bonne humeur. Le prélat ne les ignore pas, bien au contraire. « Il est possible que nous ayons à souffrir, que nous pleurions… Mais être triste ? Non ! » En reprenant ces mots de saint Josémaria qu’il a connu personnellement, le prélat insiste sur l’importance de rester joyeux malgré la souffrance. Comment ? Grâce à la prière.

« Il est possible que nous ayons à souffrir, que nous pleurions… Mais être triste ? Non ! »

Pourquoi demander si Dieu sait tout ?

Après avoir répondu à une question de Marie, professeur de collège, le prélat explique l’intérêt de la prière de demande. Pourquoi demander, « si Dieu sait parfaitement et même beaucoup mieux que moi ce que je veux dire ? » D’abord « Parce que Jésus nous dit de prier ». Ensuite parce qu’en demandant, nous ouvrons notre âme à Dieu et que nous nous disposons ainsi à recevoir ce qui nous convient. Après trois quarts d’heure d’échanges, le prélat met fin à la rencontre et récite la prière de l’Angelus.

Des pouvoirs de l’amitié…

c’est par l’amitié que l’on aide le mieux ceux qui nous entourent à cheminer vers la vérité.

Lors d’une réunion organisée à Garnelles, un centre culturel situé au bord de la Seine, à Paris, Augustin, étudiant en philosophie, confie qu’il se heurte souvent à une forme de rationalisme « fermé » solidement enraciné en France et qui ne laisse pas place à la foi. Le prélat pointe alors du doigt le paradoxe consistant d’un côté à tout jauger selon la raison, de l’autre à tout relativiser. Souligner cette faille peut être l’occasion d’ouvrir la discussion. Toutefois, insiste le Prélat, c’est par l’amitié que l’on aide le mieux ceux qui nous entourent à cheminer vers la vérité.